lundi 21 septembre 2015

1975 - 2015 Quarante années que cela dure









Jean Marie Staive
Collage d' une linogravure découpée sur mouchoir en papier avec bombage acrylique projeté sur forme découpée et gouttes de sang comme trace ADN de l' auteur. © septembre 2015 France.

9 commentaires:

  1. Goutte de sang, moyen infaillible d’authentifier pour la postérité !

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    1. L' art de se la jouer ( faussement ) modeste?

      L' inspecteur la bavure, cela doit exister aussi.

      Ou faire d' une nécessité existentielle un continu quotidien d' ironie.

      ADN, art dans le noir.

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  2. mouchoir en papier, du sang, ADN, bombage !!! ouh là là...

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    1. Cela veut-il dire que l' on échappe pas à la police de l' art?
      Une des questions que je me ( vous ) pose au travers de cette réalisation.

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  3. Sans se laisser trop détourner par les commentaires :

    cette réalisation est le résultat d' un découpage d' une de mes premières linogravures dans les années 75 avec mes derniers travaux sur des kleenex tagués.
    Et les années se suivent et s' étalent en surface.

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  4. si vous avez échappé à la police depuis 75 il y a prescription ! j'ai vu des peintres faire des vinarelles ! comment peut-on dire avec le sang ? oh ho.....
    bonne journée

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    1. Qui peut échapper à la police - de l' art -?

      Voyez cet extrait d' une lettre de Gombrowicz à jean Dubuffet :

      " J'ai interrompu cette lettre pour lire (pas entièrement encore) votre petit volume Asphyxiante Culture que vous m'avez envoyé si gentiment. Eh bien, c'est évident, je suis avec vous, nous sommes du même bord et je trouve que cette révision que vous entreprenez est de grande impor­tance, surtout en France. Et j'admire vraiment votre façon de le dire à la fois nonchalante, aisée et quand même violente et agressive qui permet de deviner toute une réalité intérieure extrêmement personnelle. Mais (les « mais » sont toujours les plus importants).
      Mais. Je retrouve quand même chez vous cet esprit aristocratique qui est tellement caractéristique pour les artistes et les intellectuels français et qui survole trop aisément les nécessités plus triviales, plus élémentaires, de la vie. Mon cher artiste, la logique, la police, l'ordre social, les valeurs, la culture enfin, ce sont des choses imprescindibles et que vous confirmez tous les jours par votre comportement. Rien ne me parait moins convain­cant que l'anarchie, ou même une tendance à l'anarchie. L'artiste est menacé toujours de ce qu'on pourrait appeler une « déformation profes­sionnelle » et qui consiste à exagérer l'importance de la réalité < artis­tique » et ne pas donner assez d'importance aux autres réalités. Chose curieuse, vous rompez tant de tabous avec l'aisance d'un hippopotame dans une boutique de porcelaine. Et cependant j'ai l'impression que vous êtes artiste, parfois trop artiste. Peut-être la différence entre nos méthodes consiste en cela : vous détestez la police. Moi, je serais disposé à reconnaître tous les mérites de la police avant d'attaquer qui que ce soit. Il faut toujours écrire, penser, sentir, contre soi-même.
      Réalisme. Lucidité. Discipline. Justice. Eh bien, ce sont vos qualités, évi­demment, avec, dirais-je, au fond, un « moi » absolument sauvage et qui dévore tout à sa manière. Je crains que je ne sois dans la même situation. Aye ! Quelle lettre ! Elle est peut-être la plus longue que j'ai jamais écrite à un artiste. C'est parce que l'artiste en question ne veut pas être artiste.
      Bien à vous,
      W.G.

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  5. C' est vrai tout ça.
    On ne sait rien de Jean Marie Staive, ou presque.
    Mis à part ses œuvres, bien entendu.

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    1. C'est parce que l'artiste en question ne veut pas être artiste.

      Bien à vous,

      ( Rien de nouveau sous le soleil...)

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