LA FABRIQUE DU TITRE
Nommer les œuvres d'art
" On dit l' « Olympia » de Manet, « La Joconde » de Vinci, ou « Guernica » de Picasso, comme si le lien entre le tableau et son titre allait de soi. Pourtant, identifier l'œuvre d'art par un titre est une pratique récente. Mais est-ce toujours 1' artiste qui nomme sa création ? Par quel processus et à quel moment prend forme l'acte d'intituler une œuvre ? Quel rôle le titre joue-t-il dans sa création et dans sa réception ? La Fabrique du titre répond pour la première fois à ces questions en portant l'enquête dans les coulisses de la création, du XVIIe siècle à nos jours : intitulés personnels des artistes, titres d'ateliers, intitulations de Salon, musée ou galerie, qualifications de circonstance, dénominations fictives, jusqu'au cas paradoxal des « sans-titre ».
Réunissant les meilleurs spécialistes de Courbet, Manet, Gauguin, Rodin, Miro, Masson, Alechinsky, Twombly, Bourgeois et Pane, le livre aborde une multiplicité de genres allant de la peinture aux arts graphiques, de la sculpture à la photographie, de l'action aux performances.
Un champ de recherche inédit, fertile en découvertes surprenantes, pour comprendre la genèse de ce geste inaugural : donner à l'œuvre le nom qui la représentera."
Entretien des deux auteures sur France culture ICI
Marianne Jakobi, auteur de Jean Dubuffet et la fabrique du titre (2006), est maître de conférences en Histoire de l'art contemporain à l'université Blaise Pascal - Clermont 2, en délégation CNRS à l'ITEM.
Pierre-Marc de Biasi, directeur de recherche au CNRS, dirige l'Institut des Textes et Manuscrits modernes (ITEM/ENS-CNRS).
Ségolène Le Men est professeur à l'université Paru Ouest Nanterre La Défense, ILJFet responsable de l'équipe histoire de l'art de l'ITEM.
Si ceci n'est pas une pomme, moi je suis une poire…
RépondreSupprimerCeci n'est pas une peinture...?
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RépondreSupprimeron dit "les posts" de Staive !
avec la pomme et la poire
je vais aller faire une compote !
c'est la saison !
Et avec les épluchures, un bon compost?
SupprimerJe ne pouvais pas faire l'impasse sur ce passionnant ouvrage découvert il y a peu, car les titres, il n'y a que cela de vrai. Ils vous échappent moins facilement que les œuvres proprement dites.
RépondreSupprimer(Voir mon travail de palimpseste à l'initiative de ce blogue.)
Il me semble que nommer une oeuvre est limitatif mais à l'évidence il est quand même plus facile de nommer la chose dont on parle que d'utiliser un périphrase plus ou moins longue.
RépondreSupprimerLa mise en avant du "sans titre" est récente, notre XXème siècle, disons.
SupprimerCette perspective est analysée dans le livre mis en exergue ici dans ce blog.
felice serata ...ciao
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