Quelle liberté dans ces nouveaux dessins-écritures qui n'ont plus l'enfermement dans les cages des pages du livre imprimé ! le blanc de la feuille en devient lumineux et porte cette marée de couleurs frétillante jusqu'à nos yeux. Parfums d'herbes...
Ho, vous savez Christiane que l'on se fabrique soi-même sa cage?! Et que l' espace peut y entrer pour peu de chose. Rien que la couleur, le vert avec lequel Francis Ponge s'est fabriqué son pré!
Pour ne pas écrire des bêtises j'ai creusé cette impression. Voilà, cette habitude de peindre ou dessiner sur ces pages imprimées semblait être devenue un rite, une habitude, une... prison. Il est vrai que les traces que vous nous laissiez étaient extraordinaires d'enfantin (je veux dire de surgi de l'enfance ancienne, la vraie, celle qui résiste aux apprentissages, qui se moque de plaire). Maintenant qu'il n'y a plus cette contrainte quelque chose de nouveau est perceptible dans l'agencement de l'espace, des collages, des fragments d'écriture manuscrite (les vôtres ?). il y a dans ces compositions un équilibre étonnant, une fraîcheur contrastant avec la douleur souvent présente dans les précédentes. Un peu une levée d'écrous... Je souris en pensant à votre job d'encadreur... Je pense sur votre autre blog aux pages très complexes que vous nous donnez à lire et au choix des oeuvres qui accompagnent les textes. Vous êtes un vrai "mille-feuilles", Jean-Marie !
Non, certainement pas une prison Christiane! Ingénuité au sens d' une seconde naissance, lorsque la page nouvelle vous force à tout recommencer.Il faut parfois du temps pour rester dans le simple! Et vous savez bien qu'une page, un tableau ont chacun leur espace propre débordant la surface matérielle.Comme si l' écrivain était limité par la page. Il en joue, il s'en fait une alliée sûre, voyez Stéphane Mallarmé. La limite, ce sont les bords,la fameuse "fenêtre" conceptualisée par les peintres de la Renaissance. On en sort pas, c'est peu de le dire! Peut-on par ailleurs,comme vous l'écrivez parler de "douleur" en ce qui concerne l' expression obtenue par les moyens de la peinture? Difficile et épineuse question. De plus, je ne suis pas encadreur même si parfois il m' arrive d' encourager de façon pratique une relation proche. Bon, j' avoue aimer le mille-feuilles! Bien à vous.
Mais encadreur c'était écrit quelque part là-haut, me semble-t-il.... La douleur ? On la voit quand c'est fini. On ne savait pas. Les prisons ? Vous êtes comme un petit lézard se glissant entre les pierres des mots ou courant allègrement dessus ! oui, la limite... la fenêtre et tous ces explorateurs du surgissement de l'effacement de la limite - dont vous !C'est très amusant quand on s'essaie au dialogue !
Merci à vous d' être là alors! La langue n' est jamais un obstacle pour les yeux et l' Espagnol est une authentique mélodie visuelle. Une langue qui danse et virevolte, du moins c' est comme cela que je la perçois. A bientôt!
Entendre la course des murmures dans une voix veinée de la gourmandise du vert. En entendre l'écho allongeant la lumière du portrait ouvert. - Portrait qui tu es ? - Un portrait indexé à l'élan des ramures !
Quelle vue exacte et qui dit beaucoup dans l'éclair concis de la poésie Isabelle! Comment peut-on obtenir vos publications au Cadrant Ligné? Merci, merci.
Bonsoir Jean-Marie, Revenant après une absence, je lis votre réponse à mon commentaire et vous en remercie beaucoup. Le Miroir périlleux est toujours disponible : Le Cadran ligné Le Mayne 19700 Saint-Clément
A mon tour de vous demander si l'on peut se procurer auprès de vous un exemplaire du recueil de poèmes de Pierre Dhainaut 'PAGES D'ECOUTE ' que vous avez illustré. J'avais aimé vos linogravures présentes sur l'ouvrage de ce poète important, et que vous avez présentées cet été. A bientôt.
Le second J'aime vraiment le petit poisson, mes chaleureuses salutations de Santiago
RépondreSupprimerMais avez-vous remarqué Carmen qu' il a la langue fourchue?
SupprimerPoisson ou serpent, a vrai dire on ne sait pas.
Merci de votre aimable passage!
A bientôt.
Quelle liberté dans ces nouveaux dessins-écritures qui n'ont plus l'enfermement dans les cages des pages du livre imprimé ! le blanc de la feuille en devient lumineux et porte cette marée de couleurs frétillante jusqu'à nos yeux. Parfums d'herbes...
RépondreSupprimerHo, vous savez Christiane que l'on se fabrique soi-même sa cage?!
SupprimerEt que l' espace peut y entrer pour peu de chose.
Rien que la couleur, le vert avec lequel Francis Ponge s'est fabriqué son pré!
Pour ne pas écrire des bêtises j'ai creusé cette impression. Voilà, cette habitude de peindre ou dessiner sur ces pages imprimées semblait être devenue un rite, une habitude, une... prison. Il est vrai que les traces que vous nous laissiez étaient extraordinaires d'enfantin (je veux dire de surgi de l'enfance ancienne, la vraie, celle qui résiste aux apprentissages, qui se moque de plaire).
SupprimerMaintenant qu'il n'y a plus cette contrainte quelque chose de nouveau est perceptible dans l'agencement de l'espace, des collages, des fragments d'écriture manuscrite (les vôtres ?). il y a dans ces compositions un équilibre étonnant, une fraîcheur contrastant avec la douleur souvent présente dans les précédentes. Un peu une levée d'écrous...
Je souris en pensant à votre job d'encadreur...
Je pense sur votre autre blog aux pages très complexes que vous nous donnez à lire et au choix des oeuvres qui accompagnent les textes. Vous êtes un vrai "mille-feuilles", Jean-Marie !
Non, certainement pas une prison Christiane!
SupprimerIngénuité au sens d' une seconde naissance, lorsque la page nouvelle vous force à tout recommencer.Il faut parfois du temps pour rester dans le simple!
Et vous savez bien qu'une page, un tableau ont chacun leur espace propre débordant la surface matérielle.Comme si l' écrivain était limité par la page. Il en joue, il s'en fait une alliée sûre, voyez Stéphane Mallarmé.
La limite, ce sont les bords,la fameuse "fenêtre" conceptualisée par les peintres de la Renaissance.
On en sort pas, c'est peu de le dire!
Peut-on par ailleurs,comme vous l'écrivez parler de "douleur"
en ce qui concerne l' expression obtenue par les moyens de la peinture?
Difficile et épineuse question.
De plus, je ne suis pas encadreur même si parfois il m' arrive d' encourager de façon pratique une relation proche.
Bon, j' avoue aimer le mille-feuilles!
Bien à vous.
Mais encadreur c'était écrit quelque part là-haut, me semble-t-il....
SupprimerLa douleur ? On la voit quand c'est fini. On ne savait pas.
Les prisons ? Vous êtes comme un petit lézard se glissant entre les pierres des mots ou courant allègrement dessus !
oui, la limite... la fenêtre et tous ces explorateurs du surgissement de l'effacement de la limite - dont vous !C'est très amusant quand on s'essaie au dialogue !
j'aime beaucoup le dernier! j'y vois Valentin et Valentin OU Colombin ET Colombine!( je sais que c'est Pierrot!)c'est lui qui ferme un oeil ?
RépondreSupprimerQue tout cela lui "vale" quelque verdure en teint, on ne va pas s' en plaindre!
SupprimerJe voulais dire Valentine!pffff
RépondreSupprimerHeu,le e n'y fera pas grand chose en l'affaire..
SupprimerMerci pour voitre commentaire en mi blog. como ves no hablo frances pero me encantan tus obras, Un abrazo
RépondreSupprimerMerci à vous d' être là alors!
SupprimerLa langue n' est jamais un obstacle pour les yeux et l' Espagnol est une authentique mélodie visuelle. Une langue qui danse et virevolte, du moins c' est comme cela que je la perçois.
A bientôt!
La première, je la connaissais, elle s'appelle Paula et elle était dans ma classe au lycée.
RépondreSupprimerEt alors, à vue de nez, le rapport était plutôt électrique, tonique ou antagonique?
SupprimerBelle soirée!
Una serena serata per Te...ciao
RépondreSupprimerMerci, elle fut propice au travail.
SupprimerBienvenue!
Entendre la course des murmures dans une voix veinée de la gourmandise du vert. En entendre l'écho allongeant la lumière du portrait ouvert.
RépondreSupprimer- Portrait qui tu es ?
- Un portrait indexé à l'élan des ramures !
Bonne soirée, Jean-Marie.
Quelle vue exacte et qui dit beaucoup dans l'éclair concis de la poésie Isabelle!
SupprimerComment peut-on obtenir vos publications au Cadrant Ligné?
Merci, merci.
Bonsoir Jean-Marie,
SupprimerRevenant après une absence, je lis votre réponse à mon commentaire et vous en remercie beaucoup.
Le Miroir périlleux est toujours disponible :
Le Cadran ligné Le Mayne 19700 Saint-Clément
A mon tour de vous demander si l'on peut se procurer auprès de vous un exemplaire du recueil de poèmes de Pierre Dhainaut
'PAGES D'ECOUTE ' que vous avez illustré. J'avais aimé vos linogravures présentes sur l'ouvrage de ce poète important, et que vous avez présentées cet été.
A bientôt.