vendredi 3 février 2012

Comme une faim au projet de livre





17 commentaires:

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    1. Mais bien sûr que l' on peut trouver plus fin...à plus soif!
      Vous êtes fin dans votre genre TG.
      Qui veut la fin, prend les moyens, etc...etc.:)

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  2. "couverture peinte, JM Staive 14x 20,5 cm.

    Ici commence la mise à jour d' un projet réalisé, celui d' un livre peint sur les mots d' un autre. Le présentateur de ce livre, le désignait comme un " grand livre, qui est une expérience immédiate. Voici des phrases simples, obstinées, glissantes, qui vous enveloppent et ne vous lâcheront pas."
    J' espère qu' il en sera de même pour ces palimpsestes, publiés au fil du blog.
    A vous de lire, de dire ce que vous en voyez, ce que vous en aimez, ce qui vous donne à rester quelques instants ici.
    Jean Marie Staive." (16 février 2011...)



    C'était il y a presque un an... et depuis, nous vous avons suivi, page à page. Et c'était un beau voyage. Est-il fini, Jean-Marie ?

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    1. Effectivement Christiane, le voyage ici s' achève!
      Mais comme une faim pour d' autres itinérances, la vie est dans les détails, les coutures, les traits et les taches..
      Ici, que des formats au maximum de possibilité du scanner, soit du 21x29, comme un carnet d' écritures, de notes accrochées aux heures du jour et de la nuit.
      Et des notes de travail, de réflexions éparses.
      Ça continue, avec le plaisir de vous lire encore!
      Bien cordialement,
      J.M. Staive

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  3. Comment avez-vous su que c'était terminé ?

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    1. Tout simplement parce que le livre n' a plus aucune page de disponible!

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    2. Je ne m'attendais pas à cette réponse ! mais pourquoi pas... Vous sentiez donc la fin arriver avec les dernières pages. Comme un support d'un an de créations dépendantes de cette contrainte que vous vous étiez donnée. Un sacré voyage que vous avez décidé de partager avec vos lecteurs. Les commentaires ont-ils modifié vos créations ? J'y notais, parfois, des tentatives de vos lecteurs de se raccrocher à un dessin figuratif comme si l'abstraction, le hasard de la trace entraînaient vers une difficulté à dire quelque chose. Parfois on aurait dit des patients chez un psychologue face aux fameuses taches d'encre sensées dévoiler leurs pensées inconscientes, leur personnalité( le test de Rorschach).
      Vous laissiez des mots apparaître, parfois repris dans le titre du jour mais l'espace confiné de ces pages imprimées vous obligeait à une économie de traces. Vous est-il arrivé de déchirer une trace ? d'être très mécontent du résultat ?. d'avoir envie de ne rien dessiner (peindre) sur la page ? d'avoir envie de la trouer, de la découper ? de coller des papiers dessus. C'était un face à face.
      Ce partenaire (le livre) vous manque-t-il ? Que ressentez-vous en feuilletant ce travail ?
      amicalement

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    3. Il s' agit bien sûr d' une contrainte Christiane, mais au même titre que la vie nous est une contrainte selon notre psychologie personnelle et notre histoire sociale, familiale et affective.
      (Et je peux m'expliquer à propos de cela.)
      N' ayant jamais ressenti le besoin de professionnaliser mon travail graphique, de l'inscrire dans le temps de la mondanité(au sens non péjoratif de ce terme),je suis un peu singulier dans mon genre et j'ai besoin de cette liberté,de cette absence de contrainte pour vivre et créer.J'ai toujours vécu un peu "en dehors". Je peux le dire maintenant que je suis parvenu à un changement de vie décisif et que je travaillais en dehors aussi du monde de l' art.Je ne suis pas un cas unique dans mon genre...
      Pourquoi la création devrait être l' apanage d' un monde de spécialistes alors qu' elle touche, surtout à notre époque, toutes les techniques et tous les usages que l' on peut imaginer dans l' univers?
      Mais je n'arrive pas à bien exprimer ma pensée pour ce qui me concerne, je préfère avec un plaisir certain, parler des créateurs et artistes dont les œuvres m' interpellent et qui m' offrent souvent leur amitié en retour.
      En ce qui concerne les commentaires, je dois dire qu'ils n'ont rien changé en ce qui regarde le livre puisqu'il était déjà peint...
      Et je garde un bon trois milliers de travaux divers stockés dans des boîtes à chaussures, de tous formats mais surtout des grandeurs ne dépassant pas le 21x29, cette taille possible à travailler en position assise, la position du scribe, car pour moi, il s' agir d' écritures. Peindre est un plaisir, une compulsion, un acte à la limite de la manie.
      Cela dit, les commentaires m' ont fait voir, revoir, comprendre des aspects déniés, refoulés ou enfouis dans la conscience. Rien que pour cela, je remercie tous les intervenants pour leur écoute, pour leur regard, ainsi que pour les multiples remarques et interprétations face "aux images". Être écouté, c' est presque rien mais c' est beaucoup!
      Quand à la pose des commentaires, elle était libre et j' acceptais d' avance la teneur de tous les commentaires. Même les plus loufoques. Le rire; la dérision sont aussi de puissants moyens d' expression.
      Certes, il est des affirmations auxquelles, malgré ma relance, je n' ai pas obtenu de réponse et je le regrette. Mais je respecte aussi le droit aux commentatrices et commentateurs à ne pas répondre.
      Bien sûr que j' ai changé des titres, ajouté des frottages(signalés quelquefois), un trait de crayon. Mais dans l' ensemble je n' ai pas trop bouleversé les motifs. Et il y a quelques œuvres que je trouve moins réussies que d' autres, évidemment. J' ai joué le jeu et accepté de laisser ces "faiblesses".
      C'est un carnet de bord ce livre et une fois terminé, il me laisse un peu désemparé. Il était un rendez-vous régulier, un rythme dans la continuité alors que chaque dessin livrait une bataille, une bataille que l' on peut qualifier quelque part d' amoureuse. Il y eut des périodes d' inactivité, de reprise et de déprise. Ces phases se distinguent par l' emploi identique de matériaux et de couleurs.
      Vous me faite longuement écrire Christiane et l' attention que vos questions recèlent me touche beaucoup.
      Je vous salue amicalement en retour!
      J' aimerai vous faire parvenir, ainsi qu' à l' ensemble des commentatrices et commentateurs sur ce blog un original de ma façon si vous le désirez.
      Simplement me faire parvenir vos coordonnées par courriel à jmstaive@gmail.com
      Encore merci pour vos si attentives questions!

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    4. Comme tout cela est passionnant surtout le rapport du format choisi pour faire du dessin une écriture pour "scribe". Récemment j'ai pu découvrir dans un grand espace collectif le bonheur de peindre sur grand chevalet, debout, donc. C'est aussi un rapport au travail qui ressemble à un combat -agréable avec des reculs possibles. Je comprends bien tout ce que vous dîtes là du rapport à nos traces. Grand merci et vite vite donnez nous à voir d'autres... traces de vous ! Merci.

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  4. Hey, bravo !

    Mais tu ne vas pas nous priver de toi, hein ?

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    1. S' arrêter de peindre, griffonner,cela m' est impossible!

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  5. « [. . .] la vue se prolonge jusque sur le parking où est disposé un certain nombre de voitures sous de / hauts lampadaires qui projettent des faisceaux de clarté laiteuse. [. . .] ». B. Lamarche-Vadel 'Vétérinaires', p.71 / 72

    Livre-médium en main, j'ai suivi votre 'acte de peindre' au fil des pages que vous avez choisies.
    Parmi vos projets qui ont retenu plus particulièrement mon attention, j'apprécie toujours beaucoup votre projet 39 'Lorsque la pluie eut fusé contre elle', dont l'éperdu horizon épanché m'avait inspiré le poème 'L'étoile moniale', cette « vapeur, humeur du temps, buée de l'univers » pour reprendre votre bel assortiment descriptif de la pluie, à la fin de son itinéraire.

    Sur les derniers mots autres et chiffres - qui sont aussi un centre - j'aime également, ornant cette page 155, votre illustration pleine de fraîcheur dans son redoublement vert. En quelque sorte, l'éclosion en salves du bourgeon du 'Paysage avec palmiers ' de B. Wallet – ce titre en regard. (p. 154)

    Alors « The End », qui ouvre donc plutôt qu'il ne clôt, agite en ce sens la page de garde finale portant le numéro 63003 sur votre ouvrage ; Aussi, sur la page de garde finale - avec le numéro 66351 inscrit sur mon propre ouvrage, se profile « The End » sans la fin des signes d'une autre pousse de vos dessins . . . attendus pour encore d'autres jaillissements, Jean-Marie Staive !

    Bien amicalement.

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    1. Étrange en effet Isabelle Dalbe, le choix inspirant pour vous de ce projet 39, au sujet des plus non-figuratif qui soit!
      Je viens de relire votre poème avec un très vif plaisir.
      Vous avez remarqué aussi les détails significatifs, le "The End" est au verso de l' ultime page, rajouté au dernier moment et le détail chiffré me tenait à cœur comme une discordante harmonie, comme ces numéros qui voyagent, compartiments de paysages...
      Quand au "Paysage avec palmier", il s' agit d'un autre verso crayonné, coïncidence?
      Le livre devrait prendre la forme d' une publication, peut-être avec un tirage de tête. Rien de définitif encore.
      Merci de votre visite!
      Mon amitié en retour.

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  6. Un grand Merci aussi pour ce beau voyage offert avec, à sa proue, la vitalité de vos dessins expressifs et où la couleur tient parole.

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    1. Merci pour cette "couleur qui tient parole" Isabelle, une éthique de l' expression en somme!
      Un peu de soleil dans l' air froid ce matin.
      Encore bien à vous.

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  7. le e de the ressemble à un poupon !!
    alors tout commence !

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    1. Mais il a alors un panache ce poupon écureuil!
      Et vous avez trouvé la transition avec le message suivant, le poupon en tête.
      Merci d' être venue me rendre visite!

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