Elle ou il, est-ce le spectre de la mort ? Un visage calme comme un tombeau, comme une majuscule.Là où toute distinction de sexe s' abolit, une encre de nuit, un visage de poulpe qui crache son encre en sa dernière et mortelle défense !
Son visage si particulier arborait un teint couleur de caveau, et ses cheveux tondus ras telle une pelouse américaine, portaient le message divin d’une insinuation mortelle. Seuls ses yeux criaient blancs la question de son exclusion.
Quelque part, une histoire du visage... L' individu surgit ainsi de détails discrets, confidentiels.Il peut en effet s' agir de quelqu' un de non purement humain. Pourquoi n' y ai-je pas pensé ? Joye, vous avez la joie au cœur !
Il me semble difficile de projeter des impressions psychologiques Gwendoline. Il s' agit peut-être d' un regard vide. Elle n' est pas là cette face, elle constitue une manière assez individuelle et assez troublante de s' absenter, d' être pour nous tous et plus du tout pour elle même ! Je dis bien peut-être, rien de certain...
Quelle phrase Arthémisia ! Lévinas dit aussi : " Le visage est présent dans son refus d' être contenu. Dans ce sens il ne saurait être compris, c' est-à-dire englobé." ( Bon cela me rappelle ses cours sur la phénoménologie de E. Husserl à la Sorbonne en 1974...)
elle est effrayée et pétrifiée !
RépondreSupprimerIl est effrayée et pétrifié!
RépondreSupprimerElle ou il, est-ce le spectre de la mort ?
RépondreSupprimerUn visage calme comme un tombeau, comme une majuscule.Là où toute distinction de sexe s' abolit, une encre de nuit, un visage de poulpe qui crache son encre en sa dernière et mortelle défense !
Qui sommes-nous, définitifs et vains, après la mort ?
RépondreSupprimerSon visage si particulier arborait un teint couleur de caveau, et ses cheveux tondus ras telle une pelouse américaine, portaient le message divin d’une insinuation mortelle. Seuls ses yeux criaient blancs la question de son exclusion.
RépondreSupprimerDes yeux excavés alors ?
RépondreSupprimerBannière du vide des interstices!
Violacée, la vue se lasse.
C'est Jésus (je l'ai vu une fois comme ça dans un tableau - choquant pour ceux qui l'imaginaient blond avec des yeux bleus).
RépondreSupprimerBonjour Seigneur.
Et bravo Staive.
Quelque part, une histoire du visage...
RépondreSupprimerL' individu surgit ainsi de détails discrets, confidentiels.Il peut en effet s' agir de quelqu' un de non purement humain.
Pourquoi n' y ai-je pas pensé ?
Joye, vous avez la joie au cœur !
le regard est bien triste!! brrrrr....
RépondreSupprimer"Le visage c'est ce qui interdit de tuer".
RépondreSupprimerEmmanuel LEVINAS
Il me semble difficile de projeter des impressions psychologiques Gwendoline. Il s' agit peut-être d' un regard vide. Elle n' est pas là cette face, elle constitue une manière assez individuelle et assez troublante de s' absenter, d' être pour nous tous et plus du tout pour elle même !
RépondreSupprimerJe dis bien peut-être, rien de certain...
Quelle phrase Arthémisia !
RépondreSupprimerLévinas dit aussi : " Le visage est présent dans son refus d' être contenu. Dans ce sens il ne saurait être compris, c' est-à-dire englobé."
( Bon cela me rappelle ses cours sur la phénoménologie de E. Husserl à la Sorbonne en 1974...)