C' est un peu l' instant de la métamorphose Hobina ! Mi-homme mi-bête, le cœur à vif et le désir trouble... Mais le dessin le/la fait surgir de derrière un rideau de théâtre ! Et face à nous, la broussaille de la vie ( sur la droite ). Les mots s' ensuivent et ne se retournent pas.
Oh, yes Nicole, you see deep into an imagination! Tout d' un coup, au-delà de l' origine, de l' originaire, me vient à l' esprit l' image de cette estampe japonaise qui fait jaillir d' un sexe féminin, un guerrier armé jusqu' aux dents avec un air des plus belliqueux... Ici cependant, juste un regard, et désarmé ! Merci de cette perspicace perspective Nicole! You are great, sincerely. ( C' est fou ce que la pratique artistique vous fait éviter les psychanalystes et les psychanalyses !) C' est aussi ce qu' ont saisit les praticiens d' un art marginal en investissant leur désir, de façon totale et obsessionnelle dans leur travaux créatifs.
regard interrogateur! coeur écolo! il me plaît... n'est-il pas sur le ventre d'une femme ? il n'est pas encore métamorphosé en scarabée...sinon la solitude , le désespoir le guettent!
Je ne sais pas si c' est un cœur Gwendoline, et qui plus est, " écolo " ! Ni même qu' il s' agisse d' une femme.. Peut-être un sentiment tellurique, un soleil rouge, une nuit écarlate et l' horizon fouillé d' herbes... Bonne fin de soirée !
Mais oui, l'imagerie, c'est notre première langue nouvelle, la langue avant de tous les mots, peut-être même avant la "je"-conscience, ils peuvent nous ramener à la racine. Je l'espère ...:-)
@Joye. Chagall, pour ma part, première grande exposition vue au Grand Palais ( en 1969 ou 1970 ), ai longtemps gardé le catalogue bleu, avec les poèmes d' Aragon soulignant les reproductions de l' artiste...
Du flot de ces séduisantes couleurs ouvertes à une apparition, germe ce qui me semble faire route : « L'obsessionnelle figure te regarde. Elle se nuance d'une volute, t'enferme dans la fumée couleur de passage. Plusieurs fois, elle s'est reprise, tentant le registre d'un regard mieux assuré, d'une trace porteuse de mémoire. D'espoir. En la transparence se conjuguent les rites. Un temps où l'homme redevient têtard dans les eaux troubles de la parole. » Jean-Max Tixier – Extrait 'Couleurs de passage'
Et merci encore pour avoir dévoilé une autre pratique intéressante de votre travail d'artiste en présentant votre linogravure 'L'oiseau'. Avec une curiosité aiguisée, j'ai ouvert votre article du 3 août ' Pause livre de poésie 1986 ' pour en prendre connaissance et vous laisser mon commentaire. Bonne soirée à vous avec amitié. Isabelle Dalbe
cette image m'interpelle avec ce visage mi homme mi bête qui semble se demander...?? et ce coeur en forme de pétale de rose... à prendre, à offrir ?? je n'ai pas de mots mais je ressens des émotions quand je vois ce regard! c'est beau !
cette fois le "visage" est un peu inquietant , mais j'aime beaucoup les couleurs que tu as choisis
RépondreSupprimerC' est un peu l' instant de la métamorphose Hobina !
RépondreSupprimerMi-homme mi-bête, le cœur à vif et le désir trouble...
Mais le dessin le/la fait surgir de derrière un rideau de théâtre ! Et face à nous, la broussaille de la vie ( sur la droite ).
Les mots s' ensuivent et ne se retournent pas.
cela me plaît très bien, puissante et directe - une origine du monde?!
RépondreSupprimerBeaucoup de salutations
Nicole
Oh, yes Nicole, you see deep into an imagination!
RépondreSupprimerTout d' un coup, au-delà de l' origine, de l' originaire, me vient à l' esprit l' image de cette estampe japonaise qui fait jaillir d' un sexe féminin, un guerrier armé jusqu' aux dents avec un air des plus belliqueux...
Ici cependant, juste un regard, et désarmé !
Merci de cette perspicace perspective Nicole!
You are great, sincerely.
( C' est fou ce que la pratique artistique vous fait éviter les psychanalystes et les psychanalyses !)
C' est aussi ce qu' ont saisit les praticiens d' un art marginal en investissant leur désir, de façon totale et obsessionnelle dans leur travaux créatifs.
regard interrogateur! coeur écolo! il me plaît...
RépondreSupprimern'est-il pas sur le ventre d'une femme ? il n'est pas encore métamorphosé en scarabée...sinon la solitude , le désespoir le guettent!
Je ne sais pas si c' est un cœur Gwendoline, et qui plus est, " écolo " !
RépondreSupprimerNi même qu' il s' agisse d' une femme..
Peut-être un sentiment tellurique, un soleil rouge, une nuit écarlate et l' horizon fouillé d' herbes...
Bonne fin de soirée !
Mais oui, l'imagerie, c'est notre première langue nouvelle, la langue avant de tous les mots, peut-être même avant la "je"-conscience, ils peuvent nous ramener à la racine. Je l'espère ...:-)
RépondreSupprimerSi Chagall avait su lire...
RépondreSupprimer;-)
Qu' avons-nous vu pour la première fois Nicole ?
RépondreSupprimerJe ne sais si la science a une réponse !
Qui peut nous renseigner à ce propos...
@Joye.
RépondreSupprimerChagall, pour ma part, première grande exposition vue au Grand Palais ( en 1969 ou 1970 ), ai longtemps gardé le catalogue bleu, avec les poèmes d' Aragon soulignant les reproductions de l' artiste...
Du flot de ces séduisantes couleurs ouvertes à une apparition, germe ce qui me semble faire route :
RépondreSupprimer« L'obsessionnelle figure te regarde. Elle se nuance d'une volute, t'enferme dans la fumée couleur de passage. Plusieurs fois, elle s'est reprise, tentant le registre d'un regard mieux assuré, d'une trace porteuse de mémoire. D'espoir. En la transparence se conjuguent les rites. Un temps où l'homme redevient têtard dans les eaux troubles de la parole. » Jean-Max Tixier – Extrait 'Couleurs de passage'
Et merci encore pour avoir dévoilé une autre pratique intéressante de votre travail d'artiste en présentant votre linogravure 'L'oiseau'. Avec une curiosité aiguisée, j'ai ouvert votre article du 3 août ' Pause livre de poésie 1986 ' pour en prendre connaissance et vous laisser mon commentaire.
Bonne soirée à vous avec amitié.
Isabelle Dalbe
cette image m'interpelle avec ce visage mi homme mi bête qui semble se demander...?? et ce coeur en forme de pétale de rose... à prendre, à offrir ??
RépondreSupprimerje n'ai pas de mots mais je ressens des émotions quand je vois ce regard!
c'est beau !
@Marty.
RépondreSupprimerPeut-être un regard de poisson noyé, qui sait ?
Sinon rien à prendre, rien à offrir, il est là et ce n' est déjà pas si mal !
:)