lundi 25 juillet 2011

Rien d' anormal - projet de livre 49

14 commentaires:

  1. rien d'anormal, tout est à sa place !

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  2. De l' extérieur, tout paraît calme Lautreje.
    Où se déroule la tempête ?

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  3. C'est une histoire "avec queue et tête"...ou j'ai mal compris?

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  4. Vous voulez dire une tête de nœud ?
    Mais il porte cravate et se tient bien. Rien d' anormal ! " Des excroissances peut-être " ?
    C' est ce que nous laisse lire le texte imprimé .
    Quelle maladie lui trotte derrière la tête avec tout ce vert qui vibrionne comme des herbes folles, son auréole ?
    Ah et tout le saint-frusquin de l' artifice !

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  5. Très étrange pas-de-deux entre l'écrit et le trait. Une série d'encres fugitives, de crayons de couleurs, de pastels s'affichent sur les pages d'un livre tout aussi étrange où l'on esquisse un monde fou de vétérinaires un peu cruels, de ces Dubois en décalage... dans leur cuisine.
    Alors ce portrait tronqué où un sexe fatigué se porte en cravate sous un visage triste...
    je ressens la traque d'une histoire qui ne veut pas s'écrire autrement que par ces collages, ces griffures de couleurs, ces mots que l'on efface partiellement laissant quelques mots en guise de titre absurde... Ionesco n'est pas loin...
    Qui a vu le rhinocéros ?

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  6. « L’art ne vient pas coucher dans les lits qu’on a faits pour lui ; il se sauve aussitôt qu’on prononce son nom : ce qu’il aime c’est l’incognito. Ses meilleurs moments sont quand il oublie comment il s’appelle. »

    — Jean Dubuffet (1960)

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  7. @Chritiane,
    C' est un pari cet itinéraire du livre avec ces dessins qui prennent leur distance, qui reviennent se relancer au sens des mots pour faire s' épanouir le regard de chacun d' entre nous.
    Peu importe le récit d' origine qui est très moyen, son support est notre monnaie d' échange, notre billet d' entrée pour notre cinéma personnel. Comme les enfants, on se crée son théâtre et les marionnettes qui vont l' animer, nos poupées de chiffon...
    Il faut du temps, devenir adulte, pour comprendre la part de l' enfance qui est toujours en soi. Ne pas la réprimer quitte à passer pour un irréaliste, un doux rêveur !
    Mais la part du rêve, on en reconnait depuis Freud ( et depuis la Grèce ancienne ) l' efficacité vitale.
    Ces têtes de nœud,ont une histoire et comme tout les contes une fin heureuse à un récit fait de frayeurs.

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  8. Ionesco ?
    J' opte pour Humulus le muet de Jean Anouilh...
    Vingt sept ans pour vingt sept mots, car il en apprend un par an de mot !
    Et pour les dire à une fille sourde !
    J' ai interprété cette pièce en fin de classe de troisième, j' étais le majordome et le rôle d' Hélène était tenu par un des plus importants patrons de la distribution commerciale d' aujourd' hui...
    Grinçante mais juste cette pièce en un acte.
    On s' efforce de dire ce que l' on est et on est pas ( totalement )compris.
    Doit-on " dire " pour être compris ?
    A bientôt !

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  9. Dubuffet, là vous évoquez un peintre qui compte pour moi Christiane !
    ( J' ai une correspondance personnelle avec ce grand créatif..mais c' est une autre histoire !)

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  10. Ionesco ?
    Pour le plaisir un petit fragment de ce "Journal en miettes". (Folio essais- 211)page 203.
    "JE RÊVE que l'on me dit : "Vous ne pouvez pas avoir la clef des énigmes, vous ne pouvez avoir la réponse à toutes vos questions que par le rêve. Il faut donc que vous fassiez ce rêve." Je m'endors donc en rêve et je rêve, en rêve, que je fais ce rêve absolu, révélateur. Je me réveille, en rêve.Je me souviens, en rêve, du rêve du rêve, "je sais" maintenant, je suis pris d'une immense joie sereine. Au réveil, au vrai réveil, je me souviens bien d'avoir rêvé que j'ai rêvé, je me souviens d'avoir rêvé que j'ai rêvé le rêve révélateur, mais je ne me souviens plus du tout de son contenu ; encore une fois le rêve qui explique tout, ce rêve de la vérité absolue, m'a échappé.Ah, j'adore ce vertige !
    Votre correspondance avec Dubuffet ? ça ne m'étonne pas du tout. De vous à lui, de lui à vous, une gémellité...

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  11. la citation s'arrête à "... m'a échappé" La suite m'appartient. (j'ai oublié le signe de ponctuation et l'alinéa !

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  12. Magnifique texte sur le rêve en effet !
    Il s' agissait d' art brut avec J. Dubuffet...je vais y revenir un de ces jours.

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  13. Fi de cette mascarade ! Même "encravaté", l'esprit faunesque se pavane dans sa plus simple expression!

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  14. Alors là Arthémisia, vous êtes bien plus calée que moi dans ce domaine ! Je suis plutôt mal armé pour vous parler du Faune...
    Excellente soirée à vous !

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