dimanche 17 juillet 2011

L' ayant affronté sans armes - projet de livre 47



Le plus nutritif de mon rêve. D' autres encore.

14 commentaires:

  1. Un papillon qui colore un monde hostile en noir et blanc, le dessin s' harmonise avec le titre, attention, votre dessin automatique s' intellectualise!

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  2. Mais non ,c' est une tête avec une oreille en feuille de choux orfeenix !...Ou un appendice caudal. Je ne sais pas trop. Il est vrai que personne n' est censé connaître toute la série de dessins similaires, exécutés ailleurs et sur d' autres supports.
    Vous voyez de l' intellectuel ici, pourtant je n' ai pas changé !
    Peut-être est-ce à cause de l' usage du crayon fusain ?
    Pourtant je ne pense pas trop quand je dessine, je rêve, je prend plaisir à tracer...et souvent je ne sais où la ligne me mène. Mais elle y va !
    Vous devriez griffonner vous-même.. si ce n' est pas déjà le cas ?

    Merci et à bientôt.

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  3. Oups orfeenix, je ne vous ai pas bien répondu, le frottage rose du milieu ( c' est en fait ce que vous me décrivez très bien ) ressemble, c' est vrai, à un papillon et figurez-vous que je l' ai rajouté au dernier moment, juste avant de le passer à la machine scanneuse.
    Mais sans réfléchir, peut-être pour cacher la part du vide...
    Bon, c' est un peu les dessous de l' affaire ici ou le confessionnal !

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  4. J'évoquerai tout simplement et pour faire lien avec le titre, le désir rose et rond qui se glisse nu entre 2 verticalités arrogantes et sagittales.
    Peut être une douceur qui fait ranger les armes, un marshmallow capiteux entouré de Zan?
    Mais je n'ai plus dix ans...

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  5. bonjour, c'est comme si le dessin était là pour nous révéler ce qui n'est pas écrit, en tout cas il a orienté mon regard vers : "s'engloutissaient", "l'île d'amour", "le plus nutritif de mon rêve" :)
    c'est amusant !!!

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  6. Hou, quel regard Arthémisia !
    Je parlais confessionnal, vous répondez psychanalyse !
    Vous n' avez pas tort pour le bonbon rose et noir, cela a valu un procès jadis à Baudelaire... Mais nous ne devons pas voir cela à la façon du sinistre, libidineux et réducteur juge Pinard de l' époque !
    Je pense plutôt à l' ingénuité, comme une seconde naissance... J' ai dix ans ( comme Souchon ) avec pas mal d' années en plus !
    Bye!

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  7. Merci pour saggitale Arthi, je suis allé voir dans le dictionnaire !

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  8. K.sonade, vous avez les bonnes clefs de lecture. C' est comme vos voix polyphoniques, il y a comme de la manducation là dedans. Et vous nous donnez un en-cas de votre mélodie, votre sonate en K.
    Merci pour votre visite !

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  9. et peut être ça aussi....

    Ah m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
    Et regarder les gens tant qu'y en a
    Te parler du bon temps qu'est mort ou qui r'viendra
    En serrant dans ma main tes p'tits doigts
    Pis donner à bouffer à des pigeons idiots
    Leur filer des coups d' pieds pour de faux
    Et entendre ton rire qui lézarde les murs
    Qui sait surtout guérir mes blessures
    Te raconter un peu comment j'étais, mino
    Les bombecs fabuleux
    Qu'on piquait chez l'marchand
    car-en-sac et Mintho
    caramels à un franc
    Les mistrals gagnants

    A marcher sous la pluie cinq minutes avec toi
    Et regarder la vie tant qu'y en a
    Te raconter la Terre en te bouffant des yeux
    Et parler de ta mère un p'tit peu
    Et sauter dans les flaques pour la faire râler
    Bousiller nos godasses et s' marrer
    Et entendre ton rire comme on entend la mer
    S'arrêter, repartir en arrière
    Te raconter surtout les carambars d'antan
    et les coco-boërs
    Et les vrais roudoudous qui nous coupaient les lèvres
    Et nous niquaient les dents
    Les mistrals gagnants

    A m'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
    Et regarder l' soleil qui s'en va
    Te parler du bon temps qu'est mort et je m'en fou
    Te dire que les méchants c'est pas nous
    Que si moi je suis barge, ce n'est que de tes yeux
    Car ils ont l'avantage d'être deux
    Et entendre ton rire s'envoler aussi haut
    Que s'envolent les cris des oiseaux
    Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie
    Et l'aimer même si
    Le temps est assassin et emporte avec lui
    les rires des enfants
    Et les Mistral gagnants
    Et les Mistral gagnants

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  10. On peut chanter ici, c'est sympa,
    j'en mets une autre ?

    http://www.youtube.com/watch?v=gLflFz7pr2g&feature=related

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  11. Capucine, je vous laisse la chanson et je prends la voiture !

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  12. " Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie
    Et l'aimer même si
    Le temps est assassin et emporte avec lui
    les rires des enfants "

    Peindre justement, Arthémisia, n' est-ce pas résister au temps, le rendre perméable et accessible en permanence à l' esprit d' enfance ?

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  13. sans armes... c'est nécessaire pour l'île d'amour...

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  14. Il y en a qui vous parlent de tendre guerre aussi !
    Et ceux et celles qui chargent à la hussarde ( c' est d' actualité...).
    Bon je ne suis pas belliqueux ni belliciste, mais je ne baisse pas la garde ni les armes quand cela est nécessaire !

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